3. Ai se rencontre parfois pour e : fairoit (ferait) lettre à Matignon.
4. Ea est quelquefois pour a : eage (pour âge) lettre à Matignon.
5. E correspond fréquemment à ai : capitenes (éphém., no 31) ; libreries, militere (notes de l’édit. de Bordeaux) ; adversere, lettre au roi ; desplesir, extraordinere (lettre à Matignon) ; sesi (éphém., no 31).
6. Ei est mis pour i : seignalez services (lettre à Matignon).
7. Ei tient aussi la place de ai : j’eime, capiteine (lettre à Matignon).
8. Ein correspond souvent à ain : seint Hermine (éphém., no 20) ; S. Germein (id., no 31) ; prochein, meintenir (lettre au roi) ; creinte, meins, trein (lettre à Matignon).
9. Ie est mis pour e : guiere (lettre à Matignon).
10. I, dans le corps d’un mot, est souvent employé pour y : voiage (lettre aux jurats) ; emploïer (lettre à du Puy) ; envoia (éphém., no 31).
11. Oe se rencontre pour oi : moes (mois), éphém., no 15 ; moé (id., no 21).
12. O remplace parfois ou : trope (aujourd’hui : troupe) ; costume (pour coustume) ; volu ; j’obliois (lettres à Matignon).
13. On trouve la diphthongue ouin pour oin : souingner (éphém., no 31) ; souin (id., no 32) ; besouin (lettre à Matignon) ; pouint (id.).
14. Le simple u est souvent mis pour eu, par suite d’un usage fréquent chez les écrivains gascons : dolur (éphém., n°32) ; chalurs (id., no 39) ; seignur (id., no 40) ; rigur (lettre au roi) ; honur, vigur (lettre à Matignon) ; demure (id.).
15. O tient aussi lieu de ou : dolur (éph., no 32).
16. G est parfois mis pour q, soit au commencement, soit à la fin des mots, et inversement : cartier (lettre à Matignon) ; aveq (fréquemment dans les éphémérides (no 29, 31), etc.… publiq (lettre à Matignon).