lequel nous venons de dire un Pater,
vous a une grande obligation. Sans
vous il n’aurait peut-être plus de
femme ; dans ſon déſeſpoir il ſerait
certainement mort de chagrin. Vous
lui avez épargné l’affreux malheur de
me perdre & de mourir. Après m’avoir
perdue ; mon pere & ma mere qui
m’aiment tendrement, ne m’auraient
pas ſurvécu. En me conſervant, vous
avez conſervé toute une famille.
Quelle reconnoiſſance ſur-tout ne
vous doivent pas mes femmes de chambre !
Que de larmes elles auraient
verſées, ſi j’était morte ! Elles n’auraient
ſu que devenir.
À propos de vos femmes, dit M. Henri Roch, ſont-elles mariées ? — Non certainement. Je n’ai chez moi perſonne de marié ; & celles qui ſe marieraient, n’y reſteraient pas longtems. — Elles ont donc des vapeurs ? car du tems que nous faiſons ici la priere du matin, l’une eſt couchée