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quand ils vident une âme de toute sa substance.

Ces colloques nocturnes ne lui donnaient jamais un frisson ni un malaise ; il ne sentait dans ce peuple que confiance et bonté. Pour lui, ce n’étaient pas des fantômes, mais des vivants meilleurs. S’il lui arrivait de penser aux vivans d’os et de chair, il apercevait alors ces derniers comme de ridicules automates. La vie véritable, avec toute sa