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la loi, le devoir, l’honneur de notre patrie exigent que nous mourions à ce poste ; nous le ferons, malgré toutes les ruses de notre adversaire, qui nous propose chaque jour de nous rendre à des conditions avantageuses. Souvenez-vous, mes amis, que Dieu nous voit, que nous faisons cette guerre pour la défense de ceux qui croient en lui, et qu’il ne nous abandonnera pas.


— Songez, reprit M. P…, comme je lui rendais sa brochure, qu’après cette journée où nous fûmes rationnés à une cuillerée d’eau, il y en eut encore quatre avant la délivrance. – Mais ces souvenirs m’emportent, et je ne voulais vous parler que de Pétrouchka. Vous vous demandez ce qu’il devenait dans tout cela. Ses talents n’avaient plus d’emploi à Bayazed ; l’heure n’était pas à