Page:Vogüé - Cœurs russes, 1893.djvu/65

Cette page n’a pas encore été corrigée


LE FIFRE PÉTROUCHKA


Comme M. P… achevait son récit, un domestique entra, apportant le troisième samovar de la soirée. Je reconnus le ménétrier qui faisait danser au cabaret tout à l’heure ; je distinguai sur sa capote la petite croix de fer de Saint-George, celle qu’on donne aux soldats.

— Tiens ! dis-je à mon hôte, le musicien du village est à votre service ?

— Oui, répondit M. P… Vous savez qu’en vertu