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le sens de ce verset, que l’officiant lisait dans l’évangile du jour : « Père, comme tu m’as envoyé dans ce monde, moi j’y ai envoyé les miens. » Je compris, en voyant repasser devant mes yeux l’humble figure de l’oncle Fédia, tremblant dans sa pelisse de renard, au milieu du prétoire, sous les mépris de la foule. De ceux qui l’injuriaient alors, beaucoup étaient là qui pleuraient maintenant, en pensant à ce frère méconnu, mort dans l’hôpital des mines, à Tomsk ou à Tobolsk, on ne saura jamais…