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d’Occident. La terre russe a des rébellions et des ardeurs de vierge, elle se rit de vos efforts. Chez vous, l’homme commande ; ici, il obéit à la nature. L’an dernier, un de vos ingénieurs est venu pour endiguer le fleuve, il a travaillé toute une saison ; cet été, le fleuve russe ennuyé a porté son lit à un kilomètre plus loin, et, de la vallée voisine, il nargue le pauvre homme. Il fallait voir l’embarras de votre savant avec le baromètre, l’anémomètre, qui ne donnaient plus ici que des indications menteuses ; je crois bien ! ses instruments de précision étaient affolés par nos vents, qui tournent d’une mer à l’autre sans rencontrer un mont. On a pu dire de la Russie du Nord, de ce sol mal séparé des eaux, que c’était un reste du chaos oublié par Dieu. – Et maintenant, devinez l’action d’un pays pareil sur l’homme jeté en proie à ses caprices !