Cette page n’a pas encore été corrigée
son voile, et un éclat de rire longtemps contenu partit comme une fusée ; la voix jeune et fraîche qu’annonçait ce rire s’éleva et me dit en français :
— Monsieur, si vous me rendiez mon manteau ?…
Je demeurai immobile, abasourdi, cherchant quelques paroles à balbutier :
— Mon Dieu…, Madame…, j’allais vous faire la même demande…, mais daignerez-vous m’expliquer comment ?…
— Ah ! pour cela, j’en suis bien incapable. Je sais seulement que vous avez là ma pelisse, et il me semble même que vous l’avez adoptée sans trop de façons.
— Il est vrai, Madame ; mais, vous-même, ne me donnez-vous pas l’exemple ?
— Ce manteau est à vous ? Et c’est moi qui vous dois des explications ? Allons, je veux bien, c’est fort simple, d’ailleurs. Il y a