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atmosphère d’un autre être, faite d’une perpétuelle caresse, dans laquelle je m’habituais doucement à vivre. Je me rappelais alors avoir été très frappé jadis par un article de la Revue archéologique sur la tunique de Déjanire. Ah ! comme je comprenais le pauvre Alcide, brûlant dans les étreintes de son ardente toison ! J’eus un moment l’idée d’écrire un Mémoire sur ce point intéressant de la mythologie grecque, pour reprendre mes études abandonnées.

Car on devine bien que le malheureux Rhamsès était oublié : l’ébauche inachevée du premier chapitre gisait sur ma table, avec cet air morne qu’ont les livres et les écrits désertés. Je passais maintenant toutes mes journées dehors, courant la forêt dans mon vêtement magique : la volupté première ne s’usait pas, au contraire ; il me semblait chaque jour que j’étais un peu moins