partie matérielle de l’autre recherche, celle des esprits échappés du village, eux aussi, pour découvrir, dans le monde des idées, une contrée nouvelle, un établissement meilleur que l’ancien.
Enfin, ces jours derniers, j’ai retrouvé la trace de mes fugitifs dans un journal de Pétersbourg. Une correspondance de Mariopol, sur la mer d’Azof, relatait l’arrivée des émigrants ; le correspondant racontait les circonstances de leur départ avec les ornements de rigueur. Naturellement, je suis un propriétaire tyrannique et vindicatif, les paysans ont dû fuir mon voisinage, cela va de soi. Puis venaient les détails de leur longue odyssée, et la conclusion inévitable. La voici.
M. P… me tendit le journal. La correspondance se terminait ainsi :
« Séparées par les accidents de la route ; toutes