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Cette dernière journée de chasse réussit à souhait, et je quittai Michaïl Dmitritch avec force promesses de venir la recommencer. Diverses causes retardèrent l’exécution de cet engagement : quand je me rendis à l’appel de mon ami, l’automne suivant, une année s’était écoulée.

En approchant du village, en traversant à la nuit la rue aux fenêtres aveuglées, je fus frappé par un air de solitude et d’abandon.