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de nos frères slaves, prendre notre large part de ce grand mouvement qui emporte la Russie vers des destinées nouvelles, qui doit la purifier et la régénérer par contre-coup. Les haines et les déchirements du passé sombrent dans l’oubli ; tous les cœurs, toutes les intelligences s’unissent dans un même élan fraternel. Debout, tous les accablés et les opprimés ! c’est l’aube qui se lève devant nous ! C’est la justice ! c’est l’amour !

J’écris en hâte, je pars.

Sistovo, juillet 1877.

J’appartiens à la grande ambulance de Sistovo, en qualité d’aide-médecin. J’exerce mon art dans des conditions désespérantes ; nous manquons de bien des choses, et nos ressources réelles demeurent le plus souvent inutiles, par suite du désordre qui règne