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autre jour, je passais avec plusieurs de mes compagnes sur la Perspective, dans le traîneau public ; des ouvriers nous ont reconnues, entourées et accompagnées de leurs huées : « Eh ! les impératrices du faubourg de Viborg ! place aux impératrices ! Ha ! ha !… »
N’importe. Pas de découragement, surtout pas de pleurnicheries sentimentales, indignes d’une fille qui connaît chacun de ses nerfs par leur nom, indignes d’une volonté russe. Il faut marcher en avant, contre ce monde stupide, comme marchaient les apôtres de l’ancienne foi.
Pétersbourg, mars 1877.
Le voilà venu, ce moment que nous avons appelé de tous nos vœux ! La dernière année des cours est terminée, nous avons subi les examens de sortie, nous possédons nos diplômes.