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Abdique ton royaume et sois la faible épouse
Sans volonté devant le vouloir de l’époux…
Livre ton corps fluide aux multiples remous,
Sois plus docile encore à son ardeur jalouse.

Garde ce piètre amour, qui ne sait décevoir
Ton esprit autrefois possédé par les rêves…
Mais ne reprends jamais l’âpre chemin des grèves,
Où les algues ont des rythmes lents d’encensoir.

N’écoute plus la voix de la mer, entendue
Comme en songe à travers le soir aux voiles d’or…
Car le soir et la mer te parleraient encor
De ta virginité glorieuse et perdue.