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Ô chère ombre ! moi-même ai brisé mon poème…
Je ne dois plus te voir, dans le calme du soir…
Regarde mon front blême et sens combien je t’aime…
L’ombre, doux voile noir, couvre mon désespoir…

Un rose inexprimable a fleuri sur le sable,
Et tandis qu’alentour se fane le beau jour
Je pleurerai, semblable à ceux que l’heure accable :
« Seul n’a point de retour l’impatient amour… »