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OÙ DONC IRAI-JE ?…


Nul flot ne bouge, nul rameau ne se balance…
Le gris se fait plus gris, le noir se fait plus noir,
Et le chant des oiseaux ne vaut pas le silence…
Où donc irai-je, avec mon cœur, par ce beau soir ?

Dans le ciel du couchant triomphal, les nuages
Roulent, lourds et dorés comme des chariots…
Je suis lasse des jours, des voix et des visages
Et des pleurs refoulés et des muets sanglots…