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QU’UNE VAGUE L’EMPORTE…
La marée, en dormant, prolonge un souffle égal,
L’âme des conques flotte et bruit sur les rives…
Tout m’est hostile, et ma jeunesse me fait mal.
Je suis lasse d’aimer les formes fugitives.
Debout, je prends mon cœur où l’amour fut hier
Si puissant, et voici : je le jette à la mer.