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ATTIRE-MOI, VENISE…
Sans amie et sans livre, errante au bord des eaux
Que le soleil meurtrit, que la lune caresse,
Venise, je serai comme une Dogaresse
Éprise du sommeil de tes mornes canaux.
Ah ! toi qui sais combien les tristesses sont fortes,
Puisque leur volonté triomphe de l’instinct
Et que, seul, leur visage est frappant et distinct,
Attire-moi, Venise, au fond de tes eaux mortes !