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ATTENTE


En cette chambre où meurt un souvenir d’aveux,
L’odeur de nos jasmins d’hier s’est égarée…
Pour toi seule, je me suis vêtue et parée
Et pour toi seule, j’ai dénoué mes cheveux.

J’ai choisi des joyaux… Ont-ils l’heur de te plaire ?
Dans mon cœur anxieux quelque chose s’est tu…
Comment t’apparaîtrai-je et que me diras-tu,
Amie, en franchissant mon seuil crépusculaire ?