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VIENS, DÉESSE DE KUPROS…
Viens, Déesse de Kupros, et verse délicatement dans les coupes d’or le nektar mêlé de joies.
Psappha.
Mon orgueil n’a connu que le blâme et l’affront,
Et l’impossible gloire au loin rit et chatoie…
Puisque le noir laurier ne ceindra point mon front,
Remplis la coupe d’or et verse-moi la joie !
Je me couronnerai de pampre, vers le soir.
Grâce au vin bienfaisant qui chante dans les moelles,
Je me verrai marcher vers l’azur et m’asseoir
Parmi les Dieux, devant le festin des étoiles.