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MENSONGE DU SOIR…



Or, par un soir pareil, je crus être poète…
J’avais rêvé, dans le silence trop exquis,
De soleils possédés et de lauriers conquis…
Et ma vie est semblable aux lendemains de fête.

Tout me fait mal, l’été, le rayon d’un fanal
Rouge sur l’eau nocturne, et le rythme des rames,
Les rosiers d’un jardin et les cheveux des femmes
Et leur regard, tout me fait mal, tout me fait mal.