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PSAPPHA REVIT
La lune se levait autrefois à Lesbos
Sur le verger nocturne où veillaient les amantes.
L’amour rassasié montait des eaux dormantes
Et sanglotait au cœur profond du sarbitos.
Psappha ceignait son front d’auguste violettes
Et célébrait l’Érôs qui s’abat comme un vent
Sur les chênes… Atthis l’écoutait en rêvant,
Et la torche avivait l’éclat des bandelettes.