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XV


J’allais parfois rendre visite à la silencieuse Ione. Je la trouvais toujours vêtue d’une ample robe au rouge sombre, qui, je ne sais pourquoi, m’évoquait les soirs de Florence. Ione se plaisait à porter une ceinture de rubis et un pendentif au dessin hiératique, composé d’un rubis pâle encadré d’or vert et terminé par une perle baroque.

Je passais auprès d’Ione des heures taciturnes.