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XIII


La volupté de Lorély était infiniment pure, son désir était infiniment chaste.

« Je ne sais point, » disait-elle, « tracer des limites à mon corps ni à mon âme, mon corps ayant une âme, et mon âme un corps. »

Lorély s’avérait d’une singulière franchise. Elle accusait son individualité, comme peu d’êtres ont eu l’audace de le faire, ne connaissant point les petits mensonges et s’affirmant,