Page:Vivien - Une femme m’apparut, 1905.djvu/66

Cette page a été validée par deux contributeurs.


IX


Autour de Lorély se pressaient de jeunes filles et de jeunes femmes, quêtant ses fuyants sourires et ses caresses.

« Je les veux, » sanglotait-elle à travers ses dents serrées. « Je les désire implacablement. »

Et ses yeux étaient alors aigus, ainsi qu’une lame d’acier bleui.

« J’aime ce qu’elles ont de fugitif, d’insaisissable, tout ce que je ne posséderai jamais d’elles.