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cœur de Lorély était pesant d’un mélancolique, d’un intolérable besoin d’aimer.

Elle eût donné sa jeunesse, sa beauté et sa complexe intelligence pour éprouver les naïvetés sanglotantes d’une passion sincère, pour aimer comme les plus simples femmes. Et cette soif inapaisée la rendait, par intervalles, impatiente et farouche. Elle gardait, on eût dit, une rancune à ses amantes et à moi de l’amour que nous ne pouvions pas lui faire connaître.