Page:Vivien - Une femme m’apparut, 1905.djvu/60

Cette page a été validée par deux contributeurs.


VIII


Comme toute âme nostalgique, Lorély recherchait avec complaisance le prestige des vêtements étranges, qui travestit les esprits en même temps que les corps et ressuscite, pour une heure, la grâce d’une époque évanouie.

Parfois, elle revêtait un costume de page vénitien, un costume de velours aux verts de lune qui s’harmonisaient avec sa chevelure. Ses doigts erraient sur un luth. Elle avait la