Page:Vivien - Une femme m’apparut, 1905.djvu/48

Cette page a été validée par deux contributeurs.

en elle l’harmonieux péril que symbolisaient les sirènes…

Je ne voyais qu’elle, je ne poursuivais que son image dans la multiple magnificence de l’univers. J’adorais, en la beauté de Lorély, la beauté immortelle de la femme…

Elle comprit ma pensée.

« Tu as raison, je suis éternelle. Je mourrai, mais je renaîtrai, et ceux qui aiment mon souvenir me reconnaîtront toujours… »

Et, les prunelles rayonnantes d’orgueil :

« Je ressusciterai demain, » dit-elle, « comme aujourd’hui je suis ressuscitée… »