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— Tu m’aimes mal, » interrompit ma fleur de Séléné. « Tu m’aimes mal, puisque tu ne sais ni me retenir ni me comprendre.
— On aime toujours mal, Lorély. Aimer bien, ce n’est plus aimer d’amour.
— L’amour ? » répéta Lorély. « L’amour est l’immolation perpétuelle de soi-même… Lorsque je rencontre en passant une apparition de grâce qui me ravit, tu devrais te réjouir de la félicité que m’accorde une illusion brève. »
Elle cita :
« J’ai rêvé d’un Calvaire où fleuriraient des roses… »
« Tu as peut-être la meilleure part, » concédai-je…
Et nous unissions nos lèvres fébriles en un baiser où nous goûtions déjà l’amertume des regrets futurs.