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V


… J’aimais Lorély avec tout l’inconscient élan du premier amour. Je l’aimais si aveuglément que je ne m’étais point demandé si cet amour était partagé. J’aimais Lorély, et je croyais encore que l’amour attire l’amour.

… Peu à peu, je me réveillai. Et je compris que Lorély demeurerait indifférente à toute ma passion, à toute ma tendresse.

Le temps, loin de la fléchir, la figeait dans sa froideur. Mes pas, ma voix, ma présence, l’excé-