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raît écouter l’herbe croître et les racines s’enfoncer dans la terre… Parfois, elle me semble harmonieuse…

— Elle l’est sans doute, » confirmai-je. « Hermès n’a-t-il point tiré la première lyre d’une écaille de tortue ? Et Psappha n’a-t-elle point dit : « Viens, écaille divine, et, sous mes doigts, deviens mélodieuse… » ? J’ai la plus grande vénération pour les tortues. »

Dagmar effleura mon bras. Le soleil dorait ses boucles d’enfant. Elle me sourit, et dans mon âme brûla soudain une farouche tendresse pour cet être de sève et de rosée. J’eus soif d’elle comme d’une eau bleue d’aurore.

Et l’envie brutale de mordre ces lèvres naïvement offertes au baiser devint si forte en moi, que je pris congé de Dagmar, brusquement.

Elle me dit :

« À demain. »