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XXXV


Je ressentais jusqu’au fond de l’être la tristesse du printemps. Cette révolte des plantes jeunes contre la mort prochaine, cet effort inutile de la vie, m’oppressaient comme une souffrance. Que de souvenirs au cœur des renouveaux !

Je me promenais autour d’un lac opalin, les yeux vaguement charmés par le jeu des feuillages sur l’onde, lorsqu’une voix limpide me fit