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perles noires et jaunes devaient perpétuer la mémoire bourgeoise d’une vieille femme à la voix maussade.

Et c’était, au plus profond de l’ombre, dans une adoration perpétuelle de cierges fervents, un cercueil virginal parfumé de violettes blanches… Je compris que je voyais le cercueil d’Ione…

Le silence était si mystérieux que les battements même de mon cœur s’étaient tus…

Mais, plus effroyable que le clairon du jugement divin, le bois du grand cercueil craqua. C’était la fermentation de la pourriture…

Un râle, et un râle encore, et un dernier râle… J’avais cessé d’exister. J’étais une âme dépouillée de son corps, une masse informe et confuse, sans limites et sans consistance, qui flottait, n’ayant d’autre sensation qu’un grelottement de nudité.

Une prière surnageait au milieu de ce vide