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Une Femme m’apparut…


I


Par un soir indécis, l’Annonciatrice vint vers moi.

Le visage de l’Annonciatrice était mystérieux et troublant comme celui du San Giovanni de Léonard.

« J’ai pitié de toi, » me dit-elle, « parce que tu n’as point encore souffert. »

Je ne la comprenais qu’à demi. J’étais très jeune.