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PARTENZA


I

SUR LE MODE MAJEUR

 
Je sens croître l’ennui des livres vieux et sages.
Donnez-moi, donnez-moi des mâts et des cordages !

Je ris en jetant l’ancre… Au hasard du vent fou,
Du flot capricieux, j’irai je ne sais où.

Mon corps est moins pesant et mon âme s’allège,
Car je ne reviendrai jamais… Où donc irai-je ?

Puisqu’on y voit des ciels et des aspects nouveaux,
Tous les pays que l’on ne connaît pas sont beaux.