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SILLAGES

III

SONNET


Ne m’accuse jamais de mensonge, ô ma douce !
Je ne t’ai pas menti. Je ne te mens jamais.
Je ne fus point toujours irréprochable, mais
Cette accusation de toi, je la repousse.

Certes, je crains ta voix lorsqu’elle se courrouce.
Je crains mortellement cette voix que j’aimais,
La voix à qui je dois obéir désormais,
Et lorsqu’elle a dicté, mon courage s’émousse.