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sapho


Pour Androméda, les chants, les soirs d’or brun,
Et l’ombre des cils sur l’ombre des prunelles,
Les nuits de Lesbôs où s’exalte un parfum
De fleurs éternelles.

Pour moi, le sommeil enfièvre sous les cieux
Où meurt la Pléiade, et les graves cadences,
L’hiver de ta voix, le néant de tes yeux,
Tes pâles silences.