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Ἔρος δαὖτ’ ἐτίναξεν ἔμοι φρένας,
ἄνεμος κατ’ὄρος δρύσιν ἐμπέσων.


L’Erôs aujourd’hui a déchiré mon âme, vent qui dans la montagne
s’abat sur les chênes.


L’Erôs a ployé mon âme, comme un vent
Des montagnes tord et brise les grands chênes…
Et je vois périr, dans le flambeau mouvant,
 L’essor des phalènes.