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La vierge Timas au printemps sans été
Mourut dans l’orgueil de sa blancheur première.
Parfumons de fleurs, de chants, de piété,
Sa douce poussière.

Oh ! le souvenir de ce corps lilial
Que Perséphona, voluptueuse et sombre,
Reçut dans l’azur de son lit nuptial
Paré de fleurs d’ombre !
 
Lorsqu’elle périt, ses compagnes d’hier
Coupèrent là-bas leurs cheveux désirables,
Bleus comme la nuit et blonds comme l’hiver,
Roux comme les sables.