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Les Quatre Vents

« Mais, dans le doux Japon féerique qui est aussi de mon domaine, tu verras le bienfaisant Bouddha et l’éternel sourire répandu sur toute sa face paisible. »

Je répondis au Vent de l’Est :

« Je ne puis quitter mon village, car la jeune fille que j’aime y demeure. »

Le Vent de l’Est s’enfuit.

Comme je m’acheminais vers la colline, je rencontrai le Vent du Sud.

Celui-là était vêtu d’or et portait une couronne d’étoiles.

Il me dit : « Laisse-moi t’emporter vers l’azur.