Page:Vivien - Poèmes, 1909.djvu/96

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
88
À L’HEURE DES MAINS JOINTES


NOUS IRONS VERS LES POÈTES


L’ombre nous semble Une ennemie en embuscade…
Viens, je t’emporterai comme une enfant malade,
Comme une enfant plaintive et craintive et malade.

Entre mes bras nerveux j’etreins ton corps léger.
Tu verras que je sais guérir et protéger,
Et que mes bras sont forts pour mieux te protéger.