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DEUX SONNETS


La lune t’effleura d’une lueur oblique…
Ce fut terrible autant qu’un éclair prophétique
Révélant la hideur au fond de ta beauté.

Je vis ― comme l’on voit une fleur qui se fane ―
Sur ta bouche, pareille aux aurores d’été,
Un sourire flétri de vieille courtisane.