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QUELQUES SONNETS


Ô temps mauvais, redis en vain les serments faux.
Érige vainement les pompeux échafauds
Des tout-puissants d’hier ! Car mon âme demeure.

Donc, je célèbre ici mon éternel amour.
J’ai dominé l’espace et la durée et l’heure,
Ô temps vaincu ! Je l’aime autant qu’au premier jour.