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SONNET POUR LA LUNE


Toi qui règnesur les grenouilles, sur les lièvres,
Sur les eaux, les marais où sommeillent les fièvres
les fleuves et les mers que tu sais engourdir,

Lève-toi ! Je t’épie a l’ombre d’une berge !
… Mon cœur n’a plus que le vide de son désir,
Et j’aime vainement l’étoile la plus vierge.