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MALÉDICTION SUR UN JARDIN


MALÉDICTION SUR UN JARDIN


Fane-toi, beau jardin dont j’aimais les odeurs,
Où s’attardaient, plaintifs et las, les vents rôdeurs.
Que périssent demain tes miels et tes odeurs !

Et que d’infâmes vers rongent le cœur des roses !
Que penchent les pavots et les pivoines closes !
Ô jardin, que le soir fasse mourir tes roses !