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FLAMBEAUX ÉTEINTS


Ils détournent, dans le baiser, leur froide bouche,
Et leur pas se dérobe ainsi qu’un vol farouche.
On ne boit qu’un baiser décevant sur leur bouche.

Il faut craindre l’attrait des êtres de la nuit
Car leur corps souple glisse entre les bras et fuit,
Et leur amour n’est qu’un mensonge de la nuit.