Page:Vivien - Poèmes, 1909.djvu/133

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
125
LA FLÛTE QUI S’EST TUE


Je défends ainsi mes instants meilleurs.
Vous qui m’épiez de vos yeux de chèvres,
Ô mes compagnons ! allez rire ailleurs
Pendant que le chant fleurit sur mes lèvres !

Sinon, — je suis, faune après tout, si beau
Que soit mon hymne, — et bouc qui se rebiffe,
Je me vengerai d’un coup de sabot
Et d’un coup de corne et d’un coup de griffe !