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SONNET


L’orgueil des lourds anneaux, la pompe des parures,
Mêlent l’éclat de l’art à ton charme pervers,
Et les gardénias qui parent les hivers
Se meurent dans tes mains aux caresses impures.

Ta bouche délicate aux fines ciselures
Excelle à moduler l’artifice des vers :
Sous les flots de satin savamment entr’ouverts,
Ton sein s’épanouit en de pâles luxures.