Page:Vivien - Poèmes, 1909.djvu/125

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


FLAMBEAUX ÉTEINTS


L’aurore a traversé la salle du festin
Traînant ses voiles gris parmi les roses mortes.
Elle s’avance, elle entre, elle franchit les portes
À pas lourds, à pas lents, tel un spectre hautain.

Un rayon est tombé sur les torches éteintes.
On voit enfin ces lys qui parurent si beaux
À la lueur fugace et fausse des flambeaux,
Et ces roses, et ces très tristes hyacinthes.