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LES KITHARÈDES

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Λοίσθια δὴ ταδε πατρὶ φίλῳ περὶ χεῖρε βαλοῦσα
εἶπ Ἐρατὼ, χλωροῖς δάκρυσι λειβόμενα ·
ὦ πάτερ, οὔτοι ἔτ’ εἰμὶ, μέλας δ’ἐμὸν ὅμμα καλύπτει
ἥδη ἀποφθιμένης κυάνεον θάνατος.


Pour la dernière fois ayant embrassé son père bien-aimé, Ératô, les joues baignées de larmes pâles, dit : « Ô père, je ne suis plus, et déjà la mort noire voile mes yeux assombris, car je suis morte. »